Singapour

Singapour n’était pas vraiment au programme. Enfin, si mais plus tard : ça devait être notre destination finale. L’idée initiale était de voler pour Bangkok. En réservant nos billets d’avion, nous avons commis une petite erreur. Nous avons réservé un vol Taipei – Bangkok avec un changement à Singapour mais nous avons omis de réserver nos bagages pour le second vol. (Nous n’avions pas vu la petite flèche !) Après coup, ajouter deux bagages de 40 kg, coûtait très cher. On a finalement décidé de s’arrêter à Singapour ! Pas de problème, on s’adapte !

La nuit dans l’avion a été courte. Nous remontons les vélos à l’intérieur l’aéroport. Quelle bonne idée ! Il fait une chaleur incroyable dehors, 35°C ! Lorsque l’on regonfle nos pneu, surprise ! Première crevaison du voyage (si l’on oublie celle de notre matelas pneumatique).
Ici, on roule à gauche. Pour quitter l’enceinte de l’aéroport il n’y a que l’autoroute et elle nous est interdite. Nous la prenons sur quelques kilomètres. La ville n’est pas très accueillante en ce qui concerne les vélos. Il n’y a aucune piste cyclable, de nombreux écriteaux interdisent le stationnement des vélos mais aucun parking n’est prevu. Se frayer un chemin au milieu des voitures et des bus n’est pas toujours facile.

Rama

Rama

Notre première étape se fait chez Raman et Jan un couple de warmshowers atypiques indo-chinois. Ils ont tous les deux 69 ans. Nous passons avec eux 5 jours très agréables. Avec Raman, qui a plus de 210 000 km au compteur nous parlons voyage et visitons l’île à vélo. Avec Jan nous allons voir les centres commerciaux et goûter les differents plats et gourmandises qu’elle affectionne.

Musée d'art et de sciences | Art Science museum

Musée d’art et de sciences | Art Science museum

À Singapour, vivent des chinois, des malais et des indiens. Ces trois ethnies sont majoritaires et constituent le Singapour d’aujourd’hui. Nous avons donc la chance de découvrir la cuisine indienne, se rappeler la nourriture chinoise et avoir un avant goût de la nourriture malaise !
Les trois ethnies se mélangent très peu. Chacune possède son quartier au sein de la ville. Cette dernière est aussi constituée de nombreux quartiers d’affaires aux gratte-ciels impressionnants. Nous  avons parfois l’impression de nous promener à travers une revue d’architecture. Nous nous surprenons à en apprécier certains.

Cette année, la République Singapour fête ses 50 ans. Elle doit beaucoup à un homme, Lee Kuan Yew considéré comme le père de la Singapour moderne. Après son indépendance vis à vis de l’Empire britannique en 1963, l’île rejoignit brièvement la fédération de Malaisie mais en fut écarté à la suite de troubles politiques. À la tête d’une petite île sans ressources en eau potable, Lee Kuan Yew fit tout pour attirer les investisseurs étrangers. Il installa notamment la climatisation partout. Aujourd’hui, de la chaussée, on peut sentir l’air froid qui sort des portes des centres commerciaux.

L’économie de Singapour est basée sur des industries de haute technologie, le commerce avec son important port et surtout sur la finance.

Marie

Marie

Nous poursuivons notre séjour à Singapour chez Romain un ami fanfaron de Gabriel, mais comme il est en déplacement professionnel c’est sa femme Marie qui nous accueille. Cette semaine est pour nous la semaine repos. Nous ne sommes quasiment pas sortis. Nous avons profité allègrement de la piscine, dégusté un peu de fromage et de saucisson avec une bonne bouteille de rouge et surtout, dévoré les livres de leur bibliothèque. Un vrai bonheur ! Bon forcément, après ça on est tombé malade. Trop de relâchement !

Le dernier jour, nous retrouvons Jeff un cyclo rencontré au Tadjikistan pour prendre la route en direction de la Malaisie. Nous quittons Singapour le 8 novembre 2015.

One Comment

  1. Meilleurs voeux a tous les 2
    je devore toujours vos récits et me régale de vos photos

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