Les serbes nous avaient prévenu, au Monténégro il y a de vraies montagnes. Nous y avons aussi trouvé des paysages magnifiques et très variés. Les habitants semblent plus riches et moins avenants.
Notre début au Monténégro a été un peu difficile. Nous sommes arrivés de la Serbie par une jolie route de montagne mais sous une pluie torrentielle. La météo qui annonçait de la neige nous a poussés à redescendre un peu pour trouver un hôtel. Celui dans lequel nous avons trouvé refuge était relativement cher pour un accueil et un service médiocre. Mais c’était mieux que dehors ! Le lendemain notre route s’est poursuivie entre les sommets enneigés avant de camper à 900 m d’altitude où la température est descendue en-dessous de 0˚C. Nous avons alors décidé de retrouver la chaleur en descendant vers la capitale. En suivant la rivière Moraca, nous avons découvert une vallée et des gorges magnifiques avant de rejoindre un paysage méditerranéen avec une végétation et des odeurs caractéristiques.
Comme en Roumanie et en Serbie il y a de nombreuses ruches et l’on peut acheter du miel sur le bord des routes.
A Podgorica, nous avons été hébergés par Zarco qui nous a invité à manger des spécialités dans le restaurant où il travaille. La capitale n’a rien d’une grosse métropole mais ressemble plutôt à une ville moyenne agréable.
Ayant été conseillé, nous avons repris la route le lendemain avec le but de passer voir le monastère d’Ostrog. C’est un haut lieu de pèlerinage orthodoxe mais on trouve là aussi des catholiques et des musulmans. La difficulté est que celui-ci est perché sur une falaise abrupte. Voyant notre démotivation en chemin, un garçon fort sympathique propose de nous y emmener en voiture. Nous avons ainsi eu le droit à une visite guidée et à la bénédiction du pope.
La suite de notre parcours se situe sur la côte. La baie de Kotor au milieu de montagnes immenses est merveilleuse. La cité fortifiée rivalise aisément avec la ville musée de Dubrovnik.
L’ensemble de la côte adriatique avec Budva et Sveti Stefan reste joli mais ressemble trop à notre côte d’Azur avec ses hôtels, sa circulations et ses touristes. Plus personne ne nous parle ! On a cependant rencontré d’autres cyclotouristes.
Nous quittons sans regrets ce paysage pour rejoindre l’Albanie.
Magnifique ,supert, formidable et pour couronner le tout
des petits concert privé a suivre……………
constat cruel de voir les valeurs humaines s’altèrer avec les facteurs inhérants à l’urbanisme et leur niveau de richesse.
Bravo
Un pays magnifique qui est en reconstruction depuis 2006. Ne manquez pas d’y aller sans tarder. 90% du pays est constitué de très belles montagnes. Pas d’industrie. L’urbanisme y est anarchique parfois en bord de mer. La mentalité doit évoluer par rapport à la propreté dans les rues.
Je vous le conseille à 200%