Spécialités culinaires des Balkans

En Roumanie, premier pays visité, nous avons commencé notre voyage gastronomique, notamment grâce au mariage de Pierre et Oana. On y mange beaucoup de grillades de porc. Celles-ci sont parfois accompagnées de polenta à base de semoule de maïs avec de la crème. On a eu plusieurs fois l’occasion de gouter aux Sarmale, feuilles de choux farcies à la viande. Sur la table, on trouve souvent un assortiment de poivrons marinés. Pour faire passer tout ça, on peut boire de la bonne bière et une eau-de-vie de prune très fruitée : la palincă.

Nos découvertes culinaires en Serbie et au Monténégro se ressemblent. On pouvait y manger du bon pain que l’on achetait dans les pekara. Nous y trouvions aussi des viennoiseries fourrées au chocolat ou à la confiture avec  beaucoup de sucre glace. Les borek ou burek faisait souvent notre petit déjeuner ou déjeuner. Il s’agit de pâte feuilletée fourrée au fromage, aux épinards, à la tomate ou à la viande. C’est très bon et bon marché ! Il y avait beaucoup de salami. Pendant la période de pâques en Serbie, nous avons fait une cure d’œufs durs ! C’est dans leur tradition, partout où nous allions on nous en offrait. C’est bien ça fait des protéines. Sur le bord des routes, beaucoup d’apiculteurs vendent leur miel.

Nous avons bu quelques bières, il faut dire que c’est une spécialité et leur prix est très attractif. Nous trouvions de la Jelen brassée en Serbie et de la Niksico, brassée au Monténégro. Nous avons eu l’occasion de tester la rakia, eau de vie de prune ou de raisin.

Pour accompagner nos pâtes, une sauce locale à base de poivron, d’aubergine et d’ail nommée ajvar faisait très bien l’affaire. Chez l’habitant, on nous a servi un plat fait de haricots secs et de viande appelé possul. Cela rappelle un peu le cassoulet.

Les Albanais ont pour voisin l’Italie. Cela se ressent dans la nourriture, on a par exemple mangé de très bonnes pizzas. Les excellents bureks que l’on a pu savourer témoignent de la présence de l’Empire ottoman. Là encore on a goûté a une eau-de-vie de raisin appelé rakia. Elle passe très bien avec du fromage frais.

En Grèce, nous avons goûté aux Dolmadacia, feuilles de vigne enroulées à l’intérieur desquelles on trouve du riz. C’est excellent ! Nous avons bu de l’Ouzo, alcool anisé, servis avec de l’eau et des glaçons. Ces spécialités comme beaucoup d’autres sont communes avec la Turquie.

Un dimanche midi, lors de l’ascension d’une montagne, nous avons vu de nombreuses voitures tourner et s’arrêter. Interpellés nous les avons suivis. Quelle bonne idée ! Ils s’arrêtaient tous pour acheter une part d’un gâteau qui semblait plein de beurre et de sucre. Nous les avons immité et avons savouré cet excellent dessert sans savoir vraiment de quoi il s’agissait.

Lors de notre périple, nous avons très vite abandonné les fromages affinés chers et sans intérêts pour les fromages frais. On en trouve partout. Ils sont plus ou moins durs, salés ou piquants comme en Albanie.

En tant que bons français, nous avions peur de ne pas trouver du pain à notre gout. Nous avons été agréablement surpris. Dans tous les pays traversés, le pain était bon et parfois excellent. Les meilleurs étant ceux de Zitsa et de l’île de Chios en Grèce. Ce fut notre aliment de base avant l’arrivée des fruits et légumes de saison. Grâce au climat méditerranéen nous avons eu la chance d’en profiter tôt et d’en trouver de qualité.

Dans la rue, il est frequent de voir les gens décortiquer puis manger des graines de tournesol parfois salées.

Dans tous les Balkans, on trouve du café turc mais sa qualité varie. Le café moulu est bouilli avec l’eau ce qui fait qu’il reste toujours un depot important au fond de la tasse. Les albanais, sous influence italienne boivent plutôt de l’expresso ou du macchiato. En Grèce où il fait chaud, les gens boivent du café frappé : café froid avec des glaçons, de l’eau ou du lait. Fanchon qui aime le thé n’a pas trouvé son bonheur que ce soit au bar ou dans les magasins. Elle s’est rabattue sur les chocolats chauds qui sont très épais et très bons.